AVISOR
Le réviseur d’entreprises exerce deux rôles primordiaux auprès des grandes entreprises en sa qualité de commissaire
Deux types de missions légales permanentes incombent au réviseur d’entreprises et nécessitent qu’il soit désigné pour un mandat de commissaire d’une durée de trois ans auprès de l’entreprise concernée. Il s’agit d’une part du contrôle légal des comptes annuels et, le cas échéant, des comptes consolidés, et d’autre part de la certification de l’information économique et financière transmise au conseil d’entreprise. Chez AVISOR, nous considérons ces rôles comme absolument précieux, puisque le commissaire garantit la qualité des informations financières qui sont présentées par votre entreprise et mises à disposition des parties prenantes ayant un intérêt pour celle-ci. Le commissaire est nommé lors d’une assemblée générale.
Le contrôle légal des comptes annuels et consolidés
L’objectif de la certification – selon les normes ISA – des comptes annuels et des comptes consolidés est de donner confiance aux tiers ayant, de près ou de loin, un intérêt pour l’entreprise. Les critères obligeant l’entreprise à mandater un commissaire sont définis par le Code des Sociétés et des Associations.
Les sociétés concernées par une obligation de contrôle légal des comptes sont celles qui comptent plus de 50 travailleurs et réalisent un chiffre d’affaires annuel (hors TVA) de plus de 9 millions d’euros ou présentent un total du bilan de minimum 4,5 millions d’euros pendant deux exercices consécutifs. En sont exemptées, les petites sociétés ne satisfaisant pas à au moins deux de ces critères, excepté dans le cas où elles sont à la tête ou font partie d’un groupe belge ou international de sociétés devant consolider ses comptes en Europe (auquel cas les critères doivent s’apprécier sur une base consolidée). Si la société est une entité d’intérêt public ou si elle est cotée, elle doit obligatoirement désigner un commissaire, peu importe le nombre de critères auxquels elle satisfait.
Les grandes associations et fondations sont également concernées par cette obligation légale de contrôle, pour autant qu’elles comptent au minimum 5 travailleurs et présentent des recettes annuelles récurrentes (hors TVA) de plus de 334.500 euros ou un total des avoirs ou des dettes d’au moins 1.337.000 euros à la date du dernier exercice clôturé. Les petites associations et fondations ne remplissant pas au moins deux de ces trois critères en sont exemptées, mais peuvent cependant nommer un commissaire sur base volontaire.
La certification des informations transmises au conseil d’entreprise
Le commissaire a également pour mission de certifier le caractère fidèle et complet des informations économiques et financières reçus par le conseil d’entreprise, un organe établi dans toute entité de plus de 100 travailleurs. Le réviseur d’entreprises remplit alors une fonction pédagogique qui nous tient particulièrement à cœur chez AVISOR. Outre la vérification du caractère fidèle et des informations économiques et financières de l’entreprise, le réviseur d’entreprises endosse un rôle de «démystificateur», soucieux de rendre les concepts financiers et économiques compréhensibles aux membres du conseil d’entreprise. Toute entité dotée d’un conseil d’entreprise a pour obligation légale de désigner un commissaire parmi les réviseurs d’entreprises reconnus en Belgique, à l’exception des institutions d’enseignement subsidiées.
Compte tenu du rôle de créateur de confiance qu’il exerce entre les membres de la direction et les membres du personnel siégeant au sein du conseil d’entreprise, la candidature du réviseur d’entreprises proposé doit faire l’objet d’une approbation préalable du conseil d’entreprise.
Nos différentes missions
Le réviseur d’entreprises garantit la qualité de l’information financière dans les moments importants
Un contrôle révisoral peut s’avérer utile même lorsqu’il n’est pas prescrit par la loi et s’effectue donc sur base volontaire